Le PLU est une maladie héréditaire qui se transmet de génération en génération, à l’âge mûr.
Mon père, René Morizon, l’avait contractée dans les années 1975. Les Docteurs « es urbanisme » de l’époque l’avaient appelée à l’époque POS.
Mon frère, Alain Morizon, très gravement atteint, l’a attrapée maintenant depuis plus de six ans.
Cette maladie l’oblige à venir depuis Chens sur Léman assister aux séances thérapeutiques, les « COPIL ».
Une association de «malades », «les amis de la presqu’île de Quiberon » écrivait en 1980 :« Certains nous diront encore vous ne faites que critiquer, vous n’apportez pas de solutions. Si nous nous permettons de critiquer c’est bien parce que nous avions en 1975 présenté un projet de POS. Comme vous vous en doutez,il est très éloigné de celui de la Municipalité qui n’a pas accepté d’en discuter.».
« le POS de Saint Pierre s’est élaboré dans le secret d’un groupe de travail et aucune Association et à fortiori aucun habitant n’a pu y prendre part. Bien sur, une enquête publique permettra à chacun de faire ses propres remarques. Mais elle aura, comme à Quiberon, lieu lorsque les résidents n’y seront plus et lorsque le POS aura été rendu public, c’est à dire lorsque les grandes décisions auront été prises et qu’il ne sera plus possible de revenir en arrière ».
J’ai voulu, par ce texte retrouvé, témoigner des débats de l’époque Le groupe de travail est-il plus ouvert aujourd’hui ? certes oui mais on aura quand même mis bientôt ( 4+2 ) six ans pour trouver un terrain d’entente entre la population et les Municipalités aux manettes.
Jean-Yves MORIZON