Comment violer la loi à Saint Pierre Quiberon en toute impunité
« Les méthodes validées par la Mairie nous laissent à penser qu’il est possible de démolir sans autorisation et de construire sans permis dans une zone protégée et inconstructible au bord de la plage. J’avais également alerté sur la présence d’amiante dont une partie a été démolie en toute absence de sécurité et de traçabilité » *
Il s’agit d’un extrait de courrier envoyé à la Mairie en date du 24 février 2017 faisant suite à d’autres courriers restés sans réponse en date des 8 mai 2015 et 6 août 2016 et adressés par :
• *Sophie V. G. , docteur en droit
• *Franck V. G., diplômé EDTI , expert en bâtiment
Mais reprenons les faits :
Une construction sans permis de construire, sans précaution contre l’amiante, sans autorisation préalable de détruire se déroule en toute impunité à Saint Pierre :
– Il ne s’agit pas d’une simple déclaration préalable d’extension de 21,38 m2 comme indiqué mais de 56 m2 de plancher supplémentaire nécessitant une demande de permis de construire avec instruction .
⁃ La mer arrive en bord de mur et la construction projetée est au bord de l’eau et non à 35 mètres
⁃ Le bâtiment à démolir est en amiante et le DP ne prévoit pas de sauvegarde et d’actions pour le traitement de cette déconstruction à risques. La Mairie de Saint Pierre n’a jamais pris en compte la sécurité des habitants
⁃ le projet est situé dans un champ de visibilité d’un site inscrit au titre des monuments historiques . Le service des monuments historiques n’a jamais été saisi.
⁃ La construction projetée se situe dans une zone naturelle à risque, non constructible. « Il semble surprenant qu’une autorisation puisse être accordée après les tristes événements de l’affaire Xinthia »
Alors, la Mairie va t-elle continuer à faire la sourde oreille, malgré les courriers successifs qui lui ont été adressés. En tout état de cause, des copies de courriers ont été également envoyé à différentes associations, Vivre à Portivy , UMIVEM , APSSE . Des suites juridiques sont à prévoir.
Jean Yves Morizon
C’est une spécialité de la mairie de ne pas répondre aux courriers… nous en savons quelque chose avec le camping de Kerhostin. La solution est de s’adresser au Préfet.