Pour mettre en œuvre le contrat d’association entre la Mairie et l’école privée, il est indispensable de chiffrer la dépense pour la commune d’un élève de l’école publique. Avoir une précision millimétrique pour établir ce coût relève de la gageure.
Cet exercice a été réalisé une fois par l’équipe municipale précédente puisque avant le contrat d’association signé en 2013, la commune aidait le fonctionnement de l’école privée de manière forfaitaire.
Après un an d’usage, la formule de calcul avait donc vocation à être améliorée, ce que n’a pas fait la nouvelle équipe municipale.
Avec la mauvaise foi de l’ignorant, le conseiller délégué à la communication brouille les pistes en focalisant l’attention sur l’activité d’été du bridge. (voir article dans le numéro 9 du journal municipal)
Cette activité annuelle, de 5 ou 6 semaines en juillet et aout, génère des consommations d’eau, d’électricité et (oubli gravissime de l’ancienne équipe) quelques heures de travail pour l’entretien des locaux.
En fait, cet oubli implique que l’école publique supporte des dépenses indues, dans le partage des comptes entre l’école et les autres activités. Merci Monsieur le Conseiller, d’avoir détecté cette erreur minime, dommage de ne pas l’avoir corrigé ni en 2015 ni en 2016… La correction effectuée, le coût d’un élève de l’école publique serait de ce fait un peu moins élevé et la somme versée à l’école privée diminuée puisque proportionnelle à ce coût.
Le travail du conseiller à la communication qui tente inlassablement de discréditer l’équipe précédente a aussi pour finalité de faire diversion par rapport au non respect de l’équité de traitement entre les 2 écoles.
Cette absence d’équité sanctionnée, à notre demande, par le contrôle de la légalité préfectorale a conduit à annuler une première fois les délibérations concernant le financement de l’école privée en attendant une deuxième annulation qui viendra probablement à la rentrée
Soyons clairs : Les écoles de la commune (publique et privée) ont un soutien financier confortable depuis de nombreuses années. Le souci de la minorité n’est pas de pénaliser une école ou l’autre, mais de respecter les termes de la légalité et de l’équité, qui permet à tous les élèves d’avoir une scolarité épanouie et réussie.
François DUBOIS