Marthe Delpirou : faut-il mettre de l’huile sur le feu ? (1)

La résistance aux changements est une force d’inertie inévitable à laquelle tous les décideurs sont ou seront un jour confrontés. Avant de proposer un changement, il est indispensable de bien hiérarchiser les différentes problématiques : du futile à l’essentiel, de l’autorisé à l’obligatoire, de l’intérêt  particulier à l’intérêt général.  

La tâche est ardue et sera soumise à la critique de tous ceux qui ne voient que leurs intérêts personnels.

La solution doit venir d’un professionnel, le maitre d’œuvre,  qui par sa compétence peut proposer les solutions techniquement adaptées, qui n’est pas lié à des intérêts partisans et qui a l’expérience d’autres situations identiques.

Mais lui aussi sera soumis à la critique et subira la pression des demandes plus ou moins fantaisistes.

Dans le cas de la rue Delpirou, cette pression est allée jusqu’àfaire inverser le sens de circulation, niant ainsi tout le travail d’adaptation que le maitre d’œuvre avait prévu pour répondre au mieux aux problèmes rencontrés. C’est ainsi que chacun a pu  vivre ou constater cet été une pétaudière ubuesque apportant désordre et danger là où le projet prévoyait sécurité et circulation douce

A suivre…

François DUBOIS

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