Quand l’ambition dessert la cause

Aveuglées par l’impérieuse nécessité d’exister à 3 mois des élections municipales, des élues de la majorité ont renié leurs précédents engagements et offert à notre maire l’occasion qu’elle attendait pour se représenter….

Pendant 6 ans, nous, élus de la minorité, avons travaillé sans relâche pour contrecarrer toutes les décisions de la majorité qui nous semblaient ne pas servir le bien commun – choix budgétaires non argumentés et justifiés, projets sans concertation ni explications, représentation à AQTA insuffisante et controversée, population non écoutée et non informée, commune isolée et perdant son attractivité, acteurs économiques non entendus, etc.

Nous étions 4, nous étions seuls, ils étaient 15 et à part quelques tentatives de rébellion de l’adjoint à l’urbanisme (qui ne se présente pas), aucune de ces élues n’a jamais manifesté de désaccord….De toute façon si désaccord il y avait, démissionner était la seule solution crédible.

A  la rentrée de septembre, la rue Marthe Delpirou (projet voté par ces mêmes élues) a servi de tremplin à leur soudaine ambition : monter une liste pour les futures municipales. Le résultat (poursuite des travaux sans presqu’aucun changement) n’ayant pas prouvé leur capacité à  convaincre, elles s’attaquent désormais au projet Celtic/Blevec qu’elles avaient par ailleurs approuvé à plusieurs reprises et qui, sans notre intervention auprès du Préfet, serait aujourd’hui voté….

Rejoindre soudain la minorité dans sa lutte pour servir l’intérêt général permet en effet une mise en lumière mais, comme l’a écrit François Dubois, « quel crédit accorder à ces girouettes opportunistes ? ».

Sylvie COTTIN

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